Exhibitionnistes again and again and again...

ça y est j'en ai vu un à Paris. Le premier gars parisien que je vois avec la queue à l'air en public! Et quand je parle de "queue" je parle bien sûr de son organe reproducteur et non pas d'un éventuel prolongement de sa colonne vertébrale.

Je l'attendais celui là vu que dans chaque ville où j'ai vécu en France j'ai croisé un exhibitionniste, il fallait bien que ça arrive aussi à Paris (je n'ose pas dire "d'autant plus")...

Bon celui-là j'avoue c'était pas un vrai : c'était juste un clochard bourré qui essayait de faire pipi dans les escaliers du métro tout en demandant des clopes aux passants (si, si, un gars multitâches).

Laissez moi vous narrer ces rencontres dégoutantes...

Tout à commencé à Toulouse bien sûr, lorsque j'étais une prude et innocente petite étudiante à lunettes (si c'est vrai... que j'avais des lunettes). J'étais avec une copine, on était assises dans sa voiture, une carte routière dépliée sur le tableau de bord afin de nous permettre de planifier notre week end, garée dans un parking de la fac, face à un préfa. Et là elle lève la tête et me dit "Ne regarde pas!". Donc moi bien sûr qu'est ce que je fais? Ben je regarde, comme toute personne normalement constituée et je vois un gars tourné vers nous, dans l'encadrement de la porte du préf, vêtu seulement d'un t-shirt blanc en train de se masturber!

Quelques années plus tard je m'installe à Nancy pour ma dernière année d'étude. Je vis dans une résidence étudiante avec petite chambre individuelle, sanitaire et cuisine en commun. Un jour, je vais au toilette, je croise un gars qui en sort, je lui dis poliment bonjour. Je fais mon petit pipi (oui ça fait toujours des petits pipis les filles). Je ressors et là je vois le gars en question en train de se masturber au dessus du lavabo! Notez au passage que ça se corse : pour sortir des toilettes j'ai du passer à moins de 3 m de lui...

Quelques mois plus tard je m'installe à Poitiers pour un stage puis pour le boulot.

Là il faut que je vous explique la configuration de cette ville pour que vous puissiez comprendre : le centre ville de Poitiers est sur un relief (contrairement à tout le reste du département, voire de la région) au pied duquel coule une rivière : le Clain. A certains endroits entre le haut de la ville et la rivière, c'est de la falaise, c'est le cas dans l'histoire que je vais vous narrer. Reprenons.

En ce temps là, je travaillais dans un jardin situé sur la rive gauche verdoyante et sauvage du Clain. Pour aller au centre ville, comme je voulais le faire ce jour là, il me fallait remonter le chemin de la Grotte à Calvin puis tourner en direction du Clain que je traversais grâce à un pont de voie ferrée sur lequel un passage avait était aménagé pour les piétons. De là je pouvais voir l'autre rive avec son escalier et son sentier qui grimpaient le long de la falaise, le tout sécurisé par des murs bas de pierre grise. Alors que je traversais le pont donc, je voyais un monsieur qui se tenait sur le sentier, derrière le mur qui ne laissait voir que son torse (vous le voyez venir hein?!). Je continue. J'arrive de l'autre côté je prends le sentier qui longe la rivière avant de grimper vers la ville, celui où se trouvait le monsieur en question. Et là je le vois tout sourire, les bras croisés l'air de rien, qui me dit bonjour... Rien de choquant jusque là sauf qu'il avait le pantalon et le slip baissés et, disons qu'il était "content en dessous de la ceinture".

Vous me direz qu'avec l'expérience j'ai dû avoir un peu de répartie? Ben non, j'ai juste bredouillé un bonjour dégoûté concentrée sur la recherche d'une stratégie me permettant de passer le plus loin possible de lui sur un sentier qui ne faisait pas plus d'1,5 m de large....

Pffffff. Alors voilà c'est chiant. C'est chiant merde! Pourquoi ils ont besoin de ça ces mecs bordel! Y peuvent pas laisser les filles qui ont rien demandé tranquille non????!!!!

Tout ça c'est la faute à J.J. Rousseau...